Archive for January, 2007



L’hiver approche, les Cowboys Fringants aussi

Attache ta tuque avec d’la broche, Chérie, l’hiver va être tough c’t'année
C’est fini le temps des brioches on mange d’la misère pour souper
Faut qu’j'fasse poser des pneus d’hiver sur mon bazou couvert de rouille
A’ec le gaz qui est toujours plus cher… Ils savent qu’ils nous tiennent par les couilles
J’joue dans l’trafic à toué matins avec des millions d’êtres humains
Qui s’battent pour un pouce d’autoroute sans trop se d’mander c’qui a au bout’
Tout seuls au fond de leur voiture, Chantonnant des ballades FM
Sachant comme moi qu’la vie c’est dur mais qu’y faut continuer la game…

[audio:l-hiver-approche-les-cowboys-fringants.mp3]

Les Cowboys Fringants est un groupe québécois de musique folk à saveur de rock et de country. Leur engagement pour, notamment, l’indépendance du Québec et l’environnement, provoque un grand engouement au Québec, particulièrement auprès d’un public jeune, majoritairement âgé entre 15 et 30 ans (cf. définition Wikipédia).

Les Cowboys Fringants Break SyndicalBrocardée lors du dernier Bye Bye sur Radio Canada, la gang de chanteurs s’est finalement vu consacrer par RBO. Les Cowboys Fringants est l’un des groupes qui a marqué 2006, à la hauteur du phénomène Mes Aïeux. On retrouve justement le même ton mélancolique et désenchanté chez ces formations musicales.

Le succès des fringants monteurs de chevaux dépasse les frontières du Québec, jusqu’à envahir la vieille Europe. L’association ”Les Cousins Fringants” s’est en France, pour la promotion de la culture québécoise, et surtout pour communiquer la passion de ses adhérents pour le fameux groupe de la belle province.

Qui commande à la maison?

Aigle USA CanadaCe que le journal québécois Le Devoir exprime comme une ingérence états-unienne au Canada, s’est concrétisée de deux manières différentes ces derniers jours.

Tout d’abord, les états d’en dessous ont fait pression sur Bell Helicopter au Canada pour que la société se ”sépare” ou ”redéfinisse le poste” des salariés originaires d’une vingtaine de pays, classés dans l’axe du mal. Ces personnes travaillent au Canada et sont citoyens canadiens. Leur malchance est uniquement d’être né dans un pays qui n’est pas un allié des États-Unis. Car, comme le dit un célèbre intellectuel contemporain, soit “Vous êtes avec nous ou contre nous”!

Hier, nous apprenions sur les ondes canadiennes que la Banque Royale du Canada a fermé les comptes bancaires de clients originaires de six pays (Irak, Iran, Corée du Nord, Soudan, Cuba et Myanmar). Cette institution bancaire explique devoir répondre aux exigences des États-Unis pour lutter contre le blanchiment d’argent qui profite au terrorisme international.

Ces exemples s’accumulent avec d’autres, comme avec les États-Unis, qui s’est faite largement au détriment du Canada.

Le sujet est éminemment polémique, mais dans ces conditions, il serait légitime de se demander qui à la maîtrise du Canada. Le pays à la feuille d’érable sera-t-il un jour le 51e état?

Classe de neige à Montréal

Finalement, c’est une double rentré que nous avons eu aujourd’hui à Montréal. Tout d’abord, l’hiver arrive ENFIN, avec un beau manteau blanc de 20 cm qui vient de recouvrir la belle province. Ensuite, ce fut la rentrée scolaire pour notre cervidé. Afin de parfaire son anglais, Coudu revient quelques semaines sur les bancs d’école à université McGill.

Si le Canada possède officiellement deux langues, il serait illusoire de penser que le français suffit. Il existe bien quelques exceptions comme cette ”étudiante” française, qui travaille depuis dix ans sur l’organisation du festival international de Jazz de Montréal. Lors de cette dernière décennie, la nécessité de parler anglais ne s’était pas fait encore sentir. Aujourd’hui, elle souhaite s’ouvrir de nouvelles opportunités professionnelles, et la langue de Shakespear est indispensable.

Retourner aux études est une chose assez banale au Canada. La formation continue est totalement intégrée par les salariés, et c’est un élément valorisant aux yeux d’une entreprise. Avouer ses faiblesses, et travailler, à les réduire, est preuve d’un minimum de remise en cause. La vie professionnelle est, ou devrait être, une éternelle remise en cause.

Le caribou va rentrer

Mais où le caribou va-t-il rentrer? Participez au questionnaire du jour en faisant votre choix parmi les réponses suivantes.

Le caribou va rentrer…

a). à pied

b). chez sa maman

c). à l’école

d). en hibernation

e). se faire raser le poil

Je blog, tu blog, ils Yulblog

Mercredi s’est tenu le dernier Yulblog, LA rencontre des blogueurs de Montréal et sa région. Pour l’occasion, La Quincaillerie recevait les écrivains électroniques.

A 20h00, six ou sept personnes étaient déjà présentes. Très rapidement, une trentaine de blogueurs prirent possession la place.

Martine ne croit pas à un ”star système dans l’univers des blogues”. Pourtant, en tendant l’oreille, le visiteur averti pourrait entendre quelques bruits de couloir comme ”il est super connu, il est passé à la TV”, ou encore ”elle a une rubrique dans le journal…”. Jean-Luc a une description assez fine du sujet, c’est un peu ”la clique du plateau de la blogosphère”.

Après quelques échanges, le blogueur nouveau venu se rend compte que ce beau monde est tout à fait accessible. Permières discussions avec JL, Jeff et Gab. Puis, les ”tu blogues sur quoi?” s’enchaînent à tour de rôle”. En quelques minutes c’est la découverte du blogstory de François, du célèbre et sympathique Michel Leblanc (le bloïc local), des délires corporels de Jeff, du blog corpo de Mathieu et Jean-Marc, d’un émeu émouvant et de tant d’autres.

Pour rassurer les plus réticents, Yulblog n’est pas seulement une rencontre où les blogueurs parlent que de leur carnet Web. Le blogueur reste très ouvert d’esprit, comme le prouve cette discussion avec Gab.

D’accord, la conversation est plutôt geekesque, mais au moins elle ne fait pas référence aux blogs! Dans ce cas, nos deux carnetiers, sous le regard perplexe de Jeff, discutaient de la belle époque où ils avaient créé un site sur Mygale et où ils faisaient des rencontres sur IRC.

Patate, sauce brûlée, fromage

Poutine le retour!

En écoutant l’album En Famille de Mes Aieux, Coudu a redécouvert une chanson qui avait un air de poutine. En compliment de l’article d’hier, voici la chanson Hommage en grains, texte et en musique

Quand vient l’heure du last-call
Et que s’allument les néons
Exposant nos teints pâles
Éteignant nos ambitions
Quand aller se coucher
N’est pas une solution
Nos cerveaux embrouillés
N’envisagent qu’une option

Patates, sauce brune et fromage
Font un excellent ménage
Passé trois heures et demie
C’est de la grande gastronomie

La serveuse est guillerette
Malgré l’heure incongrue
Et sous une tonne de spray net
Elle nous tend son menu
Et nos yeux qui salivent
Lisent les définitions
Des versions alternatives :
Italienne, Galvaude ou Duleton

Patates, sauce brune et fromage
Sont un heureux mariage
Oui, je l’avoue, c’est un peu gras
Mais ça repatche l’estomac

Je ne briserai jamais l’objet de mon extase
L’équilibre parfait des trois éléments de base
Moi c’est sur la classique que je fixe mon choix
J’fais pas partie des excentriques qui y rajoutent des petits pois
Dans l’attente insoutenable du suprême gueuleton
Tous autour de la table posent l’ultime question :
De quel coin de la terre vient ce délice de maestro ?
Les opinions diffèrent : Drummondville ou Victo (Warwick)
Puis, le festin arrive avec sa fourchette en plastique
Enfin sous la gencive, le fromage fait couic-couic
Et si la décence invite à déguster lentement son bol
Faut quand même faire ça vite avant qu’les frites viennent molles

Patates, sauce brune et fromage
Forment un puissant alliage
C’est comme manger une livre de beurre
Mais Montignac nous fait pas peur

Ah ! Quelle joie de savoir
Que partout au Québec
À la même heure, chaque soir
L’expérience se répète
Des épaves imbibées
Noient l’alcool dans l’gravy
Et le ventre ballonné
En rotant vont rêver… (rêver de… )

Patates, sauce brune et fromage
C’est engraissant, quel dommage !
Patates, sauce brune et fromage
Une part de notre héritage
Patates sauce brune et fromage
Nous te rendons cet hommage…
En grains !

T’aimes-tu la Poutine ?

Désolé pour les amateurs, ceci n’est pas un nouvel épisode des Têtes à Claques où ils mangeraient de la poutine. Mais, ça pourrait être aussi drôle. À vous de juger.

La poutine est une recette typiquement québécoise. Elle n’a rien à voir avec l’ex agent du KGB reconvertit dans la politique. Aussi connue que le pâté chinois, la poutine se consomme habituellement après une soirée bien arrosée. Sa consistance permet d’assimiler au mieux les diverses boissons ingurgitées précédemment.

Trois éléments constituent la poutine: les frites (belges, françaises ou libres, selon votre goût), le fromage fondu et la sauce brune. Répétez encore une fois dans cet ordre: frites, fromage fondu et sauce brune.

Un blog s’était spécialisé dans la poutine. Mais, depuis septembre 2006, nous n’avons plus de nouvelles de ce blogueur de Sainte-Foy. Pourquoi n’a-t-il plus le goût d’écrire sur la poutine ? Si vous avez des éléments de réponse, n’hésitez pas à les laisser dans les commentaires.

La soirée Yulblog d’hier soir a été l’occasion de filmer des mangeures de poutine à l’oeuvre. Attention, âme sensible s’abstenir.

Merci pour la contribution de Jean-Luc, Jeff, le Hacker et la célibataire urbaine. Les images ont été prises à La Banquise (994 Rachel Est), la meilleur poutinerie de Montréal. Comme le dit si bien la blonde à la casquette de gars: Elle est vraiment connue, là, là!