Archive for the 'La Toune' Category

Le Tabarnak de 200 Négros : la danse des accommodements raisonnables

L’autre jour, Andres passe sur Facebook un lien vers l’article de son blogue qui présente une vidéo des 200 Négros (aka les 200 Visionnaires, aka l’Authemtik Paysan). Il s’agit de la danse du Tabarnak. Avec ce titre, on s’attend à une chanson de Eminem avec des f*** à tous les 2 mots. Finalement, c’est une [...]

La terre tourne sans le rappeur Joe B.G.

Le mouvement hip-hop québécois est en deuil après le décès du chanteur Joe B.G., alias Snake / Mistra Snake le 27 juillet dernier. Jonathan Beaupré-Guilbault Joe B.G.n’avait que 26 ans quand il a était emportait par un incendie, qui a ravagé quatre duplex de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.

Le destin a joué un drôle de tour à Joe B.G. Encore inconnu du grand public, ce rappeur de talent devait monter sur la scène des Francofolies de Montréal avec son groupe partenaire Treizième Étage, tout juste deux jours après le drame. Deux heures avant l’incendie fatale, Joe faisait parvenir la maquette de son album qui doit sortir le 21 août 2007. Ces dernières paroles se sont ainsi transformées en épitaphe musicale.

À l’initiative de 13 Deep, la maison de disque de feu Joe B.G., et à l’occasion de la sortie de son album posthume “Prévisions Locales”, le Club Soda lui dédicace une soirée. Lélite de hip-hop québécois sera présent pour rendre hommage au rappeur parti trop tôt. Nous retrouverons entre autre Sans Pression, Cobna, Taktika, Dramatik, Dupuis, Criollo, L’Assemblée, Cyrano de Montréal, Negsayo, Manu Militari et Loco Locas.

Montréal semble attirer les femmes flammes avec l’embrasement de plusieurs lieux marquants de la métropole, dont la Maison du Rôti sur Mont-Royal et L’Barouf sur St-Denis. La vétusté de certains bâtiments du centre ville de Montréal laisse présager de nouveaux incidents. L’image d’un incendie sur St-Catherine, prise en février dernier, donne une idée du travail accompli par les pompiers de la cité québécoise.

Soirée au Métropolis avec Dan Bigras et Anik Jean

Deux places achetées pour voir Loco Locass en concert à la Place des Arts donnent droit à deux places gratuites pour la soirée de Dan Bigras et ses invités, le 2 août 2007 au Métropolis. Offerts de si bon coeur, il n’était pas possible de refuser de passer une soirée avec un chanteur québécois aussi populaire.

La charmante salle de spectacle du 59 St-Catherine E. accueillait Dan Bigras et ses acolytes, représentés pour l’occasion par Amélie Veille, Anik Jean, Marie-Hélène Thibert, Charles Dubé, Louis Philippe et Robert Sirois.

Avec ses origines de chanteur de blues et sa réputation d’écorché vif, la soirée avec Dan pouvait révéler de belles surprises à qui s’intéressent à ce style musical. Malheureusement, le côté désespéré, voire désespérant, a pris le dessus sur la majorité de ses tounes. Ce n’est pas forcément le spectacle à voir si vous êtes proche de la dépression. En toute subjectivité, être le fils d’un psychiatre doit peut-être laisser quelques traces.

Il reste quand même un bon moment de cette soirée avec l’interprétation d’une chanson du répertoire de Dan par la talentueuse Anik Jean. Cette dernière s’est fait connaître en reprenant “Je suis parti” de Jean Leloup, et en jouant la première partie des Rolling Stones en janvier 2006.

Daniel Boucher ouvre en couleurs les Francofolies de Montreal

Par un bel après-midi de visite du Musée d’Art Contemporain (MAC) de Montréal, la quiétude ambiante de l’endroit fut bousculée par des rythmes effrénés en provenance de la scène principale des FrancoFolies de Montréal, installée tout à côté de l’édifice culturel.

La voix du chanteur porté sur l’ensemble du quartier. Les mélodies ressemblaient à celle d’un chanteur québécois populaire. Les Franco ne commençaient que dans 24h00, et pourtant la musique et les chants étaient bien réels. Après une sortie précipitée du MAC et une courte vérification, il s’agissait bien de Daniel Boucher qui se trémoussé avec sa guitare sur scène.

En avant première, vous pouvez découvrir la répétition qui s’est tenue mercredi après-midi sur la Place des Arts :

Si ces quelques minutes de chant vous ont donné envie d’en voir plus, vous pouvez vous rendre ce soir (jeudi 26 juillet) à 21h00 sur la Place des Art pour assister à l’intégralité du concert.

Les FrancoFolies tirent leurs racines du pays de Molière, avec une première éidtion en 1984 à La Rochelle. Cinq ans plus tard, Jean-Louis Foulquier, fondateur des Francofolies de La Rochelle, Alain Simard, fondateur du Festival International de Jazz de Montréal et le producteur québécois Guy Latraverse font traverser l’Atlantique aux Francofolies pour atterrir à Montréal..

Cette année, les Franco de Montréal se tiennent du 26 juillet au 5 août un peu partout sur la ville, avec une alternance de concert payant et gratuits. L’ouverture de l’édition 2007 se fera avec La Grande Fête culturelle de Daniel Boucher, qui regroupe sur scène Lynda Thalie, H’Sao, Taima, Marco Calliari et le Roberto López Project.

Vidéo Manu Chao au Parc Jean-Drapeau à Montreal

Pour répondre à l’affirmation d’un animateur de la radio Channel 4FM : Oui, Manu Chao chante la plus part du temps dans la langue de Cervantes, et ses parents son originaires d’Hispanie où il a vécu de nombreuses années.

Mais contrairement à Julio Iglesias, Oscar Tramor n’est pas espagnol, car il est né à Paris et s’est fait connaître du grand public en poussant ses vocalises à la tête du groupe de rock alternatif français la Mano Negra. Aujourd’hui, Manu Chao enchante les oreilles de ses afiocianados en compagnie de Radio Semba Sound System.

Dans le cadre du Festival international de Jazz de Montréal, le parc Jean Drapeau et plus de 20 000 personnes recevaient en concert Jose-Manuel Thomas Arthur Chao pour une mémorable fête nationale du Canada.

Avant d’écouter le spectacle du tonique chanteur aux couleurs hispanique, les spectateurs ont eu le droit à deux premières parties. Passons rapidement sur le groupe ontarien The Saint Alvia Cartel, qui est une sorte de croisement mal expérimenté de pseudo chanteurs/musiciens punko-rock-new-wave-machin-chose. À la lueur des visages lassés, le public n’a apparemment pas perçu la finesse du style musical présenté.

Dans un genre beaucoup plus sca dynamique, The Planet Smashers a mis le feu à la piste pour un échauffement réussi de l’auditoire. Réveillant les souvenirs de Madness, le groupe montréalais de punk/regae/sca a entonné l’un de ses plus gros succès avec “Super orgy porno party”.

Vaillamment, la foule a patienté plus de 3h00 sous une série d’averse pour recevoir Manu et sa gang. Malgré les cheveux blancs qui pointaient au dessus de son bandana, el Clandistino international s’est donné à fond et a fait vibrer la foule entière. Dans le Journal de Montréal de ce matin, Philippe Rezzonico décrit parfaitement l’ambiance qui régnait sur place.

Musique dans la ville pour le Festival international de Jazz de Montréal

En 1979, Denyse McCann, André Ménard et le réalisateur/chanteur/compositeur québécois Alain Simard ont pris le pari de croire que Montréal deviendrait un jour la ville référence en matière de musique jazz. Un an après leur rêve devient réalité avec le lancement du premier festival international de jazz de Montréal.

Chaque année, Montréal reçoit ainsi l’un des plus importants événements de jazz, aux côtés du Festival de jazz de Montreux et du Newport jazz Festival.

Pour 11 jours, Montréal vit au rythme des guitares, pianos, contrebasses, saxophone et autres instruments à vent. La manifestation montréalaise attire les amateurs d’acid jazz, de free jazz, funky, fusion, de jazz… cool, traditionnel, hot,rock, classique, ou encore de scat et de swing.

Depuis 2000, le rendez-vous jazzesque de Montréal se décline autour d’une semaine de Off. L’OFF Festival de jazz de Montréal est un organisme à but non lucratif voué au soutien, au développement et au rayonnement des musiciens oeuvrant dans le milieu du jazz et de la musique improvisée.

Montréal a fait des petits émules sur la province avec le JazzFest des jeunes du Québec. Ce regroupement de scolaires et de communautaires se rejoint chaque printemps à l’école André-Laurendeau St-Hubert.

La 28e édition du Festival international de jazz de Montréal a débuté avec l’attribution du prix Miles Davis au guitariste Mike Stern, qui avait justement commencé sa carrière en jouant avec le célèbre jazzman.

[audio:mike-_stern-mood_swings.mp3]
Mood Swings de Mike Stern

L’année prochaine se tiendra à Pékin les Jeux Olympiques 2008. Si vous hésitez encore entre venir à la métropole québécoise et partir en Chine, vous trouverez sur le blogue d’un amateur de musique les 10 principales raisons pour lesquelles le Festival international de jazz de Montréal vaut 100 fois mieux.

Malajube chante le pop-rock de Montréal

Malajube produit une musique douce et sucrée qui coule à travers les hémisphères du cerveau. Ce groupe montréalais engendre des sonorités à la fois contemporaines dans le rythme, tout en rappelant des pop-rockeurs comme les Beatles.

Après un premier album en 2004, Le Compte Complet, et une première tournée, le collectif musical commence à développer une belle notoriété à travers le Québec. Avec un Félix et un prix de l’ADISQ, 2006 est l’année de leur consécration, qui verra la sortie de l’album “Trompe-l’œil”, qui fait intervenir Pierre Lapointe et les Loco Locass.

Côté communication électronique, le groupe montréalais est au point. En plus du banal site officiel, il est possible de retrouver les 5 Québécois sur une page MySpace. Cette dernière reprend les dates de leurs concerts, permet d’écouter quelques titres, et surtout développe la relation avec leur communauté qui compte actuellement 13878 membres/fans.

Comme Laurent Lassale le souligne, il faut remarquer que les candides mélodies de Malajube n’ont rien d’extraordinaire. Comme une sucette Lollypop, les tounes ont belles couleurs, elles est sucrées et agréable en bouche, mais finalement ce n’est qu’une sucrerie en plus qui ne laisse pas grand souvenir.

En somme, tout est dit dans le nom “Maladie-jujube” : un bonbon parfumé aux fruits qui rend malade. CQFD !

PS: Les vrais fans pourront retrouver le quintette au Froncofolies de Montréal.