Archive for the 'La Société' Category



[Blog Action day] Environnement: Et le Canada dans tout ça ?

Aujourd’hui, c’est le blogue action day. Les blogueurs du monde entier se réunissent autour d’une même cause, celle de la protection de l’environnement. Au moment où des millions de voix s’élèvent pour protéger mère nature, qu’en est-il du Canada.

Dans son dernier livre, Jean-Chrétien critique ses successeurs sur leur politique énergétique et environnementale. A-t-il fait mieux, rien n’est moins sûr. De l’autre côté, le Québec se réjouit d’être ENFIN dans la moyenne du Canada pour le volume de déchet produit par personne.

Pourquoi les Français consomment-ils moins d’eau que les Québécois ? Certains auront vite fait de remettre en cause l’hygiène des Gaulois. La raison est peut-être tout autre, et prendrait son origine dans le fait que l’eau soit payant en Europe, contrairement au Québec.

Payer l’eau ! Voilà certainement une idée saugrenue. Nous en avons plus qu’assez dans notre belle province. C’est à peu de chose près le discours qui était tenu il y a quelques années au sujet du pétrole. Une ressource qui devait être inépuisable et dont la fin approche à grands pas.

Stephen Harper est justement épuisé du combat qu’il mène pour protéger l’énergie fossile de son pays. Paradoxalement, l’Alberta risque d’être indépendante avant le Québec. Le gouvernement de Calgary préfère distribuer son surplus d’argent aux habitants de sa province, plutôt que d’enrichir Ottawa.

Pendant que les chefs se disputent les revenus de l’or noir, le Canada est toujours à la traine pour signer les accords de Kyoto. Le pays à la feuille d’érable fait ainsi pâle figure en matière de protection de l’environnement.

Si vous souhaitez que ça change, commencez par réduire votre chauffage d’un petit degré et réduisez votre douche d’une petite minute. Dans votre quotidien, vous ne ressentirez aucun désagrément. Mais à l’échelle de l’humanité, ces petits gestes font la différence.

Une série TV 100% Pure Laine

Il était une fois la rencontre improbable d’une Québécoise pure souche, d’un immigré haïtien et d’une petite fille chinoise. Ce trio hors norme constitue la famille 100% Pure laine que Télé-Québéc offre à ses spectateurs depuis deux ans.

Dominique, le papa, est professeur d’histoire. Narrateur exceptionnel, il traverse l’histoire contemporaine du Québec et démystifie les fameux accommodements raisonnables. Chantal, la maman, est une Québécoise des Îles-de-la-Madeleine. Elle a des opinions très affirmées sur les “communautés étrangères”. Ming, la fille adoptive, est née en Chine. Elle pose des tas de questions à son papa, sur le racisme, l’homosexualité et tant d’autres sujets croustillants.

Mariée à une féministe, nationaliste et avocate de métier (et non l’inverse), Dominique fait face à tous les paradoxes du pays qui l’accueille. Pourquoi tout le monde lui raconte des blagues sur les noirs, alors que les blondes sont si chatouilleuses sur leur réputation de niaiseuse ? Faisant fi de la rectitude politique du Canada, Dominique trouve autant de plaisir à répondre aux questions de sa charmante fille qu’à celles de ses bruyants élèves.

Lancée en 2005 sur les ondes québécoises, la série Pure laine s’est vue propulser en 2006 sur la 5e chaîne française, pour être ensuite diffusée sur le réseau international TV5. À la fois grinçant et divertissant, ce programme aborde avec justesse les paradoxes d’un pays qui recherche de la main-d’oeuvre étrangère et qui a tant de mal à l’intégrer. Ces réflexions mettent un peu d’eau dans le discours rose bonbon qu’Immigration Québec peut disséminer à travers l’Europe.

En passant : La comédie Pure laine s’est vu attribuer le prix du Multiculturalisme lors des 22es Prix Gémeaux.

5 très bonnes raisons pour ne pas bloguer sur TechnoMontréal

Depuis que le blogue existe, celui-ci doit faire face à une nuée de mèmes, aussi appelé taggage. Son ancêtre portait le nom de série de courrier électronique, qui devait certainement voir son origine dans une chaîne de l’amitié quelconque utilisait sur un bon vieux papier de cellulose.

Récemment, Vincent Abry a transféré au Québec le tag que lui avait envoyé le Chauffeur de Buzz, lui-même touché par Jean-Marie, l’auteur du buz en question. Ce mème offrait de partager “5 raisons pourquoi je blogue”, qui en bon français se traduirait par 5 raisons pour lesquelles je blogue.

L’initiative de TechnoMontréal d’ouvrir ses lignes à des auteurs externes a provoqué quelques questionnements sur le sujet. Les motivations des uns ont fait face aux réticences des autres. Pour enrichir le débat, voici 5 bonnes raisons pour ne pas bloguer sur TechnoMontréal :

1. Vous possédez déjà une excellente notoriété sur la blogosphère et ça vous suffit amplement. Il est vrai qu’avec un blogue bien établi, et la reconnaissance de ses paires, quel serait le bénéfice d’écrire sur un blogue moins achalandé. Pour les plus aventureux, il serait également possible de faire du cross-posting, un néologisme qui consiste à mettre en ligne son article sur deux blogues différents. Par exemple sur son blogue et sur celui de TechnoMontréal.
2. Vous ne voyez pas l’intérêt de donner du temps pour une cause communautaire. Il est déjà assez difficile de régler ses propres problèmes, ce n’est pas pour s’occuper de ceux de ses voisins. Vous avez raison, charité bien ordonnée commence par soit même.
3. Vous ne pensez pas que Montréal vaille le coup d’en faire la promotion. Montréal est une ville plaisante où il fait bon développer ses affaires. Ce serait dommage que d’autres découvrent ce petit paradis pour les entrepreneurs en technologies.
4. Vous êtes déjà grassement payé pour rédiger sur votre blogue, celui d’une entreprise ou mieux encore, celui d’un média, qu’il soit radiophonique, télévisuel ou de la presse. Comme le blogue de TechnoMontréal est un projet collectif, aucune rémunération n’est de mise.
5. Vous souffrez d’agoraphobie. Le médecin vous a conseillé d’éviter tous contacts, furent-ils même électroniques. Pour cette raison, vous faites uniquement des affaires par fax ou pagette. Il y a des choses à prendre au sérieux !

Connaissez-vous d’autres bonnes raisons de ne pas bloguer sur TechnoMontréal ? Si c’est le cas, l’espace pour les commentaires ci-dessous vous est entièrement dédié.

Y a-t-il un Canadien sur la Lune ?

Du haut de ses 18 ans, l’Agence spatiale canadienne (ASC) est tout juste majeure et fait pourtant particulièrement parler d’elle ces derniers temps.

Le Canada ne possède évidemment pas son propre lanceur spatial. Pour s’approcher des corps célestes, les astronautes canadiens doivent passer par Cap Canaveral pour embarquer auprès de leurs collègues américains.

Avec une puissance 10 fois inférieure à l’Europe et aux États-Unis, le Canada est forcé de développer des coopérations internationales. Heureusement, la qualité de sa recherche permet au pays de collaborer sur des projets d’envergure, comme la mission hyperspectrale avec l’agence spatiale italienne

Au printemps 2008, la feuille d’érable canadienne devrait se poser sur Mars par l’intermédiaire du robot d’exploration Phoenix. Véritable station météorologique embarquée, Phoenix étudiera les conditions climatiques sur la planète rouge.

La NASA a annoncé son désir de retourner sur l’astre au Front d’ici 2018. D’une part, ce retour sur la Lune servira de base avancée pour coloniser le Système Solaire. D’autre part, les Américains sont motivés par le potentiel commercial des ressources naturelles du compagnon de la Terre. Le Canada réussira-t-il à trouver une place au côté de son sympathique voisin du sud ? Seul l’avenir nous le dira.

En attendant, les amateurs peuvent s’évader dans les étoiles en visitant le Cosmodôme de Laval, véritable parc d’attractions scientifique dédié à la conquête spatiale. Les plus jeunes peuvent partir à la rencontre de l’astronaute Julie Payette qui joue les modèles auprès des élèves de secondaire de Québec.

Les hommes québécois sont 3 p’tits cochons

En vingt ans, la condition masculine a bien évolué. Dans les années 80, sur des tons de bleu et rose pastels, un trio de gars délaissait les rôles de flic et de guerrier pou partir à la découverte de la paternité avec 3 hommes et un couffin. À l’époque, le monde s’émerveillait de voir un homme qui ressemblait à une femme comme une autre.

Le XXIe siècle voit apparaître au cinéma une nouvelle race d’homme. Le film Père et fils, abordait les relations complexes entre 3 frères et leur ascendant. Dans le superbe cadre de la région de Charlevoix, le public découvrait des hommes qui ont des sentiments forts et souvent touchants.

En 2005, Ricardo Trogi exhibait 3 trentenaires dans une comédie de moeurs actuelle. Avec Horloge biologique, père, mari et coureur sont partagés entre leur amitié et leur femme. La série télévisée Les Invincibles, fut en quelque sorte la suite logique de ce long métrage. Leur simple recherche de bonheur fut caricaturée par certains médias comme une adolescence attardée (adulescence).

Pour sa première réalisation, l’acteur/humoriste Patrick Huard s’est penché cet été sur la condition masculine. Usant de l’allégorie des 3 trois petits cochons, le film éponyme présente trois frères qui s’interrogent sur les bien-fondés de la fidélité.

Sans rentrer dans la critique technique du film, les 3 trois p’tits cochons québécois se visionnent avec plaisir. Les situations sont drôles, et les questions soulevées pourraient faire réfléchir plus d’un homme, ou d’une femme.

De Gaulle nous chante Vivre le Québec Libre !

Décidément, 2007 est l’année des 40e anniversaires au Québec. Pour cause, l’année 67 était particulièrement chargée en grands événements. Après l’Exposition Universelle de Montréal, c’est au tour d’une des plus célèbres phrases de souffler ses 40 bougies.

Merci à Karine de nous avoir rappelé que le 24 juillet 1967, le générale De Gaulle, en visite au Canada français, donna l’un de ses plus remarquables discours qui finit par un mémorable “Vivre le Québec libre !”.

Le court discours du général (moins de 7 min) était emprunt à la fois d’émotion, tout en gardant un certain fond paternaliste, limite colonialiste. Nous ne pouvons évidemment pas remettre en cause la sincérité du glorieux orateur, qui comme il l’indique revivait l’atmosphère (vous avez dit atmosphère!) de la libération de la France en 1944.

Si une personne pouvait encore en douter, l’intervention de Charles De Gaulle prouve sans nul doute l’immense affection que l’hexagone porte à ses cousins d’outre-Atlantique.

Ce grand rendez-vous de l’histoire n’était pas fortuit. De Gaulle l’avait préparé minutieusement. En accostant à Québec avec un bateau militaire français, et en parcourant le Chemin du Roy, De Gaulle marcha dans les pas de ses ancêtres et reprit l’histoire là où la France l’avait abandonné 200 ans auparavant.

À la manière d’Édith Piaf, la voix du président de la République française chantait les “r”, et ce tout particulièrement sur le mot “libre”. Les 15.000 personnes présentes devant l’Hôtel de Ville de Montréal acclamaient chacune des paroles du représentant français.

Le destin voulut que ce moment arriva et fut capté par les caméras de Radio Canada. Autant la chaîne de télévision publique n’est pas familière avec le soccer, autant la retransmission du discours du général de Gaulle est exemplaire.

La liste des commentaires faits sur Internet montre que le sujet est encore délicat et qu’il est loin de faire l’unanimité au Québec. Mais, pour beaucoup, le 24 juillet 1967 venait consacrer les changements vécus dans la société québécoise à la suite de la Révolution tranquille.

La construction est en vacances au Québec

Les vacances de la construction sont une tradition vieille de 36 ans au Québec. Durant les deux dernières semaines de juillet, les chantiers de la province sont fermés pour permettre au travailleur du secteur des bâtiments et travaux publics de partir en période de repos. Mais, cette période représente plus largement les vacances officielles du Québec.

Cette année, ces congés obligatoires ont été accompagnés d’un chèque de 225 M$. Deux fois par an, la Commission de la construction du Québec fait parvenir les indemnités qui précèdent ces vacances. Moins connues, les vacances d’hiver de la construction se tiennent durant les fêtes de fin d’année.

Cette année, ce seront 128 000 Québécois qui se retrouveront sur les routes. Comme le rappel la sûreté du Québec, la prudence est de mise au volant. La précédente édition avait été endeuillée par 17 morts et 1 092 blessés graves. Afin de limiter les accidents, les uniformes policiers devraient être encore plus présents ces jours-ci sur les bords des chemins du Québec.

Les départs en congés se font également sentir sur la toile. Les articles sont moins nombreux et les visites moins fréquentent. Les blogueurs prennent le goût du farniente, et ce n’est pas si mal, car il y a une vie après l’écran et le clavier ;)