Archive for June, 2007



Classement d’un ego Yulblog en vidéo

“Mon ego va bien, merci !” pourrait être la conclusion de la dernière rencontre de blogueurs montréalais. Sérieusement, si les blogueurs ne sont pas tous obnubilés par leurs statistiques, la majorité apprécie d’avoir de la grande visite.

Que nous admettions ou non notre ego classement, un carnet Web est un investissement. Il représente de nombreuses heures et journées passées à rédiger, paramétrer et optimiser. Le but n’est pas de rechercher le plus grand nombre possible de lecteurs, mais de rechercher les bons lecteurs.

Mais qu’est-ce qu’un bon lecteur ? D’un côté, il peut-être actif, par la rédaction de commentaires ou l’envoie de rétroliens. Comme le souligne pragmatiquement Éric Baillargeon, pour les biz blogueurs l’important est d’avoir des appels téléphoniques en provenance de bons clients. Les affaires sont les affaires !

Pour couper court à toute polémique, il faudrait peut-être utiliser la stratégie du journaliste Michel Dumais qui consiste à se cacher des moteurs de recherche grâce à quelques petits mots bien placés : User-agent: * Disallow: /. Mais, ne serait-ce pas comme éditer un journal qui ne serait vendu que sous son lit ?

* 0’0″ : Jean-Luc
* 0’0″ : JF
* 0’0″ : Blog Story
* 0’0″ : Mario
* 0’0″ : Marc
* 0’0″ : Phanthère Rousse
* 0’0″ : Michael
* 0’0″ : Michel
* 0’0″ : Alain
* 0’0″ : Debie
* 0’0″ : Moukmouk
* 0’0″ : Claire
* 0’0″ : Heri
* 0’0″ : Daniel
* 0’0″ : Christelle
* 0’0″ : Dariya
* 0’0″ : Alexandre
* 0’0″ : Renée
* 0’0″ : Eric
* 0’0″ : Mariève (position 69)
* 0’0″ : Katheline
* 0’0″ : Patrick
* 0’0″ : Laurent

Yulblog, ils en parlent également :

* Vanou
* Daniel
* Ecureuil
* Chez Nadia
* Le Geek Artistique
* Lul oups
* S@hée
* Cacawet
* tumbleona
* Je Me Moi
* Caroline

Les fous du volant de F1 à Montréal

Si vous aimez le bruit et les vapeurs d’essence, vous avez deux solutions. La première consiste à mettre la tête dans une machine à laver, verser un peu de gazole dans le compartiment de lessive, puis lancer un lavage extra fort. La seconde est moins risquée et engage uniquement la dépense de quelques dizaines de dollars pour acheter un billet pour le Grand Prix du Canada.

Comme pour l’Expo67, le Grand Prix du Canada fête son 40e anniversaire. Initialement à Bowmanville et à Saint-Jovile, il a pris pied sur l’île de Saint-Hélène à Montréal en 1978. La piste montréalaise fut inaugurée avec panache, grâce à la première place gagnée par l’enfant du pays Gilles Villeneuve. Depuis la mord du champion en 1982, le circuit porte son nom.

Vendredi après-midi, Montréal grondait de mille bourdons, comme si la ville fut envahie par l’ensemble des gangs de motards du Canada. Les voitures immatriculées aux États-Unis commençaient à envahir la Belle Province. Il y avait comme une odeur de poudre dans la cité.

Le site Internet du Grand Prix du Canada affiche fièrement le décompte final avant le lancement de la course de bolides, dimanche 10 juin 2007 à 13h00. Certains sont prêts à laisser enfants et animaux de compagnie pour s’embuer l’esprit de vapeur de ce précieux carburant.

À l’heure où le prix du baril de pétrole n’a jamais été aussi élevé et à l’heure de la prise de conscience générale du déclin de notre environnement naturel, il est paradoxal que notre société vienne encore à sacraliser ces Mad Max des temps anciens.

A quand une retransmission en direct de l’Eco-Marathon de Shell sur les chaînes de TV et de radio ?

Sacré langage québécois

Au Québec, la Révolution tranquille, dans les années 60, n’a pas réussi à enlever toutes les références à l’Église catholique. Il suffit de tendre l’oreille dans une soirée pour entendre des noms d’objets en relation avec le culte de Dieu.

Les anticléricaux peuvent se rassoir, il n’y a pas encore de retour massif vers la maison du seigneur au Québec. Bien au contraire. Le québécois détourne bien adroitement les symboles de la religion pour exprimer ses plus intimes émotions. C’est ce que nous appelons le sacre, ou sacrer.

Selon Wikipédia, le sacre n’est pas seulement composé d’interjections dans la langue populaire québécoise. Le sacre se fait aussi substantif (« p’tit crisse »), qualificatif (« crisse que j’t'aime »), verbe (« j’ai crissé ma job là ») ou même adverbe (« c’est crissement beau »).

La nature polymorphique du sacre est extrêmement bien décrite dans le film “Bon Cop, Bad Cop”, qui fit fureur en 2006 au Canada. Un policier francophone explique à son homologue anglophone toutes les finesses et déclinaisons du sacre dans le joual québécois. Une référence en la matière !

Pour les plus feignants, ou les moins avertis, Ciboire propose depuis 2001 l’Insultatruc Virtuel Québécois, la machine à créer des sacres (via Presse Citron). Si vous souhaitez approfondir le sujet et enrichir votre vocabulaire, de nombreux sites et études linguistiques répertorient les sacres et leur utilisation. Pour certains, ce sera l’occasion de renouveler leur lexique.

Salut, je suis un Libéral viral

Qui a dit que la politique était ennuyeuse ? Ce n’est certainement pas le cas chez les libéraux du Canada.

Les élections ont un goût de pomme cette année (Mangez des Pommes!). Quand les libéraux se la jouent cool à la Apple, le résultat est dès plus originale. Fin mai, les jeunes libéraux du Canada ont inauguré une campagne de communication virale.

Copiant le concept initié par le fabricant d’ordinateurs de Cupertino, la branche jeune du parti libéral nous présente une image peu flatteuse du parti conservateur.

Ce genre de publicité comparative est apparemment courant en Amérique du Nord. Depuis plusieurs mois, le parti de Stephen Harper a lancé une campagne virulente contre Stéphan Dion, l’accusant de ne pas avoir la carrure d’un chef. Le fait que son anglais soit “passable” n’est pas pour l’aider.

Lors des dernières élections provinciales, le Parti Québécois s’était essayé maladroitement à la communication virale. Premier essai non transformé non transformé pour les séparatistes. Cependant, ces publicités sont le signe que les politiques commencent à prendre en compte les réseaux sociaux en ligne pour leur stratégie de marketing.

À voir la place des blogues d’humour dans les classements en tout genre, il est certain que ce sujet attire un grand nombre de personnes sur la toile. Jouer sur ce thème développe forcément un bel achalandage.

L’initiative des libéraux est particulièrement réussie. En combinant l’humour, la vidéo, le partage (Youtube) et les réseaux sociaux (Facebook), ils utilisent tous les codes dans lesquels les jeunes internautes se reconnaissent. Well done!

Yulblog : l’egoboo question du 6 juin

Les blogueurs et les journalistes ne sont pas forcément très différents. Pour les premiers, le terme de journaliste citoyen a été inventé pour marquer la différence avec le journaliste professionnel. Dans les deux cas, ils ont souvent le goût de partager leur aventure, et possèdent un ego particulièrement développé.

Pour s’identifier entre eux et pour se faire reconnaître de l’extérieur, les blogueurs ont créé les “ego classements”. C’est quoi donc un ego classement ?

L’ego désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Dans le cas des blogueurs, le terme anglophone d’egoboo serait plus approprié. Celui-ci désigne la valorisation de l’ego ressentie par une personne en découvrant son nom publié.

Sur Internet, le blogueur à 1001 façons d’exprimer son ego, que ce soit à travers des classements volontaires, thématiques ou par zone géographique. Les créateurs de ces catalogues de blogues ont parfois la prétention d’identifier les influenceurs de la toile.

La pertinence de ce type de classement est en relation direct avec la subjectivité de la personne/société qui le crée. Les critères retenus sont souvent basés sur :

* Le nombre de visiteurs unique (jour, semaine, mois)
* PageRank Google
* Le nombre de liens entrant, via Technorati, Google ou Yahoo
* le nombre d’abonnés au fil d’information (RSS)
* l’influence des sites qui pointe vers le blogue
* …

Liste des classements de blogue est infinis :

* Top Blogues
* Tout le Monde en Blogue
* Wikio
* Criteo
* Hue
* F-List, Q-List, X-List
* …

Demain, mercredi 6 juin, se tiendra une nouvelle édition du Yulblog, la rencontre de blogueurs de Montréal. Aux personnes présentes à La Quincaillerie, voici la question qu’il leur sera vidéo posée :
Comment vivez-vous votre ego classement ?

Recherche amateurs de Rugby pour la finale de samedi

Y-a-t-il des amateurs de rugby à Montréal ? Merci de lever la main pour bien vous identifier. Les autres, vous avez le droit de passer à autre chose. Pour ceux qui restent, seriez-vous intéressé à suivre la finale du Top 14 de Rugby ?

Samedi se tiendra la finale du Championnat de France de rugby à XV (15 pour ceux qui ne sont jamais passés par Rome). Après une saison en tête, le Stade français se retrouve logiquement pour le match ultime de cette épreuve rugbystique.

Avec le Stade toulousain, l’équipe parisienne fait partie des grands collectionneurs du bouclier de Brennus. À l’image de l’Olympique lyonnais pour le soccer, Paris n’a pas laissé beaucoup de place à ses adversaires cette année.

Vainqueur du Challenge européen devant l’équipe de Bath, l’Association Sportive Montferrandaise (ASM Clermont Auvergne) a également vécu une de ses meilleures saisons. Sept fois finalistes, l’équipe auvergnate n’a encore jamais réussi à ramener le précieux bouclier sur les terres de Vercingétorix.

Le 9 juin 2007 à 15h00 (heure de Montréal), l’ASM aura l’occasion de faire briller les couleurs jaune et bleue sur le terrain de la capitale française.

Que vous soyez stadiste, montferrandiste ou tout simplement amateur de sports “viriles”, vous êtes invité à signaler votre intérêt pour ce match. Au choix, vous pouvez soit suivre cette rencontre dans un modeste 4 1/2 sur le Plateau, soit au bar/restaurant le Massilia en haut de l’avenue du Parc.

À vos commentaires… prêts… écrivez !

Vidéo d’une histoire sans fil au Café PI

Pour une seconde fois, île sans fil (ISF) va à la rencontre d’un point d’accès gratuit à l’Internet pour une nouvelle histoire sans fil. Le Café π (3,14116) nous ouvre ses portes et partage avec son ambiance et son esprit bien particulier.
Le Café π est tout d’abord un lieu de détente où se retrouve les passionnées du jeu d’échecs. Il n’est pas question d’un regroupement de malchanceux, de rois de la banqueroute ou du fiasco. Bien au contraire, l’échec est un vrai succès au Café π.

Cet endroit est également remarquable pour les consommations qui sont offertes. Le Café π propose uniquement des produits issus de l’agriculture équitable. Comble du plaisir, vous pouvez déguster votre café, l’esprit libre et le coeur léger, tout en vous régalant des oeuvres exposées sur les murs de l’estaminet.

Dans un récent sondage réalisé par Cyberpresse, le Café PI a été sélectionné comme l’un des meilleurs cafés «Wi-Fi» de Montréal. Les quatre ordinateurs portables présents sur les lieux démontrent que sa réputation n’est pas volée.

Ce petit voyage au Café π est l’occasion de survoler les dernières nouvelles d’île sans fil :
- ajout d’un point d’accès dans l’Ouest de Montréal, sur Cote des Neiges
- suivis des nouveaux points d’accès sur Montréal avec le fil d’information RSS
- personnalisation de son profil utilisateur visible sur la page portail