Archive for the 'La Joke' Category

Un Québec bilingue à la Justin Trudeau

Christian Dufour était ce matin l’invité de RDI en direct pour présenter son livre «Les Québécois et l’anglais, le retour du mouton noir». Il est bien évidemment question de la place du français dans une société supposément bilingue. Alors que les querelles n’en finissent pas, une personne a trouvé la solution pour enfin marier les deux langues. Il s’agit de Justin Trudeau, personnage politique éminent et héréditaire.

Mondialisation : Prenez garde aux chiens délocalise sa production au Mexique

Exclusif : La mondialisation frappe encore le Québec. Les vidéos de l’émission Prenez garde aux chiens sont désormais produites au Mexique sous un nom d’emprunt : Latino Comedy Project.

La Petite Mosquée dans la Prairie traverse l’Atlantique

Souvenez de cette série télévisée moralisatrice des années 80. Une charmante famille, religieuse, le sourire et lèvre et donnant toujours le bon exemple. Le Canada a réinventé la Petite Maison dans la Prairie pour lui donner un goût plus actuel.

Les accommodements raisonnables, ou plus précisément les problèmes liés à l’intégration des différences culturelles dans notre société, raisonnent à travers la série canadienne la Petite Mosquée dans la Prairie. Diffusée depuis janvier 2007 sur la chaîne anglophone publique CBC, Little Mosque on the Prairie a rencontré un grand succès au pays. Huit épisodes ont été tournés, et 20 nouveaux sont à venir.

L’histoire de la Petite Mosquée dans la Prairie est assez simple. Mercy est une petite ville dans la région des Praires en Saskatchewan. La vie tranquille de cette bourgade va être bouleversée par la venue d’une communauté musulmane. Comble de l’outrage, ceux-ci ouvrent une mosquée. Le tout baigne dans une atmosphère post 11 septembre.

Un imam, un révérend, un chef spirituel, un maire, un chroniqueur radiophonique, un chef d’entreprise, sa femme convertie et leur fille s’entrechoquent dans cette truculente comédie sociétale. Parmi les protagonistes de cette sitcom, nous retrouvons Carlo Rota, un des acteurs de la série américaine 24 heures Chrono.

Le 14 juillet dernier, les Français avaient le choix entre deux programmes, les images du président Nicolas Sarkozy pour le défilé de la fête nationale, ou la petite Mosquée dans la Prairie sur la chaîne privée Canal+. Avec 10% de sa population de religion musulmane, la France devrait particulièrement apprécier ce choc des cultures.

Après un Gars une Fille et le Coeur a ses raisons, il est agréable de constater que l’hexagone apprécie les séries en provenance du Canada. Espérons que la Petite Mosquée dans la Prairie retraverse l’Atlantique pour faire une tour Québec où elle n’a pas encore été diffusée en version française.

Un anniversaire juste pour rire à Montréal

Le plus grand rendez-vous de la gaudriole de la planète (voir plus loin) se tient à Montréal depuis 1983. Initié par l’homme d’affaires Gilebert Rozon, le festival Juste pour rire propose des spectacles d’humour en salles, des théâtres de rue, des projections de films humoristiques, des émissions de télévision et des tournées en région.

Juste pour rire fête aujourd’hui son 25e anniversaire. Au cours des ans, Montréal a vu passer les plus grands humoristes, qui se sont déplacés des quatre coins du monde : Stéphane Rousseau ; les Justiciers masqués ; RBO ; Staline ; Rowan Atkinson ; etc.

Invité à la dernière émission de Tout le monde en parle, Gilbert Rozon se remémorait les débuts du festival. Il avait à l’époque contacté des investisseurs à New York. Souhaitant angliciser son nom, il l’avait changé en “Rozen”. À sa grande surprise, il arrivait à contacter directement les présidents de grandes sociétés. Ce n’est qu’après coût qu’il comprit que sa transformation lui avait donné les bonnes grâces de la communauté juive, très active dans la cité de la grande pomme.

En plus d’un musée dédié, Juste pour rire produit des spectacles et des vidéos. En voyageant sur Air Canada, et d’autres compagnies, vous aurez l’occasion de voir les farces produit par la société montréalaise. Cette dernière a également le mandat de distribution des célèbres Têtes à claques.

Le rire est contagieux au Canada. Après la version nantaise du festival Juste pour rire, Gilbert Rozon exporte son concept chez les maudits voisins torontois (Just for Laughs). Mais au pays, d’autres initiatives animent nos belles soirées d’été, comme le Grand Rire qui se produit à Sherbrooke, Québec, Gatineau et Ottawa.

Le Québec a définitivement beaucoup d’humour. Ce n’est pas André Boisclair qui pourrait le démentir. Sa courte apparition dans la version québécoise de Broke Back Mountain restera dans les annales de la vie politique de la belle province.

PS : À la lueur du programme, il est certain que les organisateurs ne manquent pas d’humour. Gageons que ce n’est qu’une erreur de parcours.

Le Québec rigole avec la sécurité informatique

Jacques, Ginette, Pierre-Jean et la belle Natacha sont les sympathiques héros de la nouvelle série qui devrait faire fureur sur les écrans d’ordinateur québécois. À travers une série de 3 épisodes, la famille Rouleau découvre les joies d’Internet et de la protection des données.

Dans le cadre de la semaine de la sécurité informatique, l’ISQ inaugure son blogue avec les membres de la famille Rouleau et la participation de plusieurs blogueurs, dont les fameux Christian Aubry et Philippe Martin.

Il est évidemment important de ne pas effrayer les internautes sur l’utilisation quotidienne du Web. Le commerce électronique est un secteur majeur de notre économie, qui promet encore de beaux développements. Cependant, il bon de rappeler quelques règles simples pour se mettre à l’abri d’éventuels fraudeurs.

Avec beaucoup d’humour, les Bougons de l’Internet essayent de transmettre des messages accessibles à tous sur les bonnes pratiques en terme de renseignements personnels, mot de passe et hameçonnage.

Espérons que cette nouvelle plateforme de sensibilisation trouvera sa place sur la toile. En attendant, vous pouvez découvrir le dernier épisode des Rouleau :

Sacré langage québécois

Au Québec, la Révolution tranquille, dans les années 60, n’a pas réussi à enlever toutes les références à l’Église catholique. Il suffit de tendre l’oreille dans une soirée pour entendre des noms d’objets en relation avec le culte de Dieu.

Les anticléricaux peuvent se rassoir, il n’y a pas encore de retour massif vers la maison du seigneur au Québec. Bien au contraire. Le québécois détourne bien adroitement les symboles de la religion pour exprimer ses plus intimes émotions. C’est ce que nous appelons le sacre, ou sacrer.

Selon Wikipédia, le sacre n’est pas seulement composé d’interjections dans la langue populaire québécoise. Le sacre se fait aussi substantif (« p’tit crisse »), qualificatif (« crisse que j’t'aime »), verbe (« j’ai crissé ma job là ») ou même adverbe (« c’est crissement beau »).

La nature polymorphique du sacre est extrêmement bien décrite dans le film “Bon Cop, Bad Cop”, qui fit fureur en 2006 au Canada. Un policier francophone explique à son homologue anglophone toutes les finesses et déclinaisons du sacre dans le joual québécois. Une référence en la matière !

Pour les plus feignants, ou les moins avertis, Ciboire propose depuis 2001 l’Insultatruc Virtuel Québécois, la machine à créer des sacres (via Presse Citron). Si vous souhaitez approfondir le sujet et enrichir votre vocabulaire, de nombreux sites et études linguistiques répertorient les sacres et leur utilisation. Pour certains, ce sera l’occasion de renouveler leur lexique.

Salut, je suis un Libéral viral

Qui a dit que la politique était ennuyeuse ? Ce n’est certainement pas le cas chez les libéraux du Canada.

Les élections ont un goût de pomme cette année (Mangez des Pommes!). Quand les libéraux se la jouent cool à la Apple, le résultat est dès plus originale. Fin mai, les jeunes libéraux du Canada ont inauguré une campagne de communication virale.

Copiant le concept initié par le fabricant d’ordinateurs de Cupertino, la branche jeune du parti libéral nous présente une image peu flatteuse du parti conservateur.

Ce genre de publicité comparative est apparemment courant en Amérique du Nord. Depuis plusieurs mois, le parti de Stephen Harper a lancé une campagne virulente contre Stéphan Dion, l’accusant de ne pas avoir la carrure d’un chef. Le fait que son anglais soit “passable” n’est pas pour l’aider.

Lors des dernières élections provinciales, le Parti Québécois s’était essayé maladroitement à la communication virale. Premier essai non transformé non transformé pour les séparatistes. Cependant, ces publicités sont le signe que les politiques commencent à prendre en compte les réseaux sociaux en ligne pour leur stratégie de marketing.

À voir la place des blogues d’humour dans les classements en tout genre, il est certain que ce sujet attire un grand nombre de personnes sur la toile. Jouer sur ce thème développe forcément un bel achalandage.

L’initiative des libéraux est particulièrement réussie. En combinant l’humour, la vidéo, le partage (Youtube) et les réseaux sociaux (Facebook), ils utilisent tous les codes dans lesquels les jeunes internautes se reconnaissent. Well done!