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Grand Prix du Canada : Passons vite à autre chose

La nouvelle fatale devait être annoncée par le maire Tremblay à 15h00 ce dimanche.  Mais, le tout Montréal était déjà au courant et durant la matinée les médias s’en faisaient l’écho : Le Grand Prix du Canada est mort et son enterrement se fait dans les pleurs. Après avoir séché ses larmes, comment Montréal prépare-t-elle son avenir ?

Le Grand Prix est-il une Grande perte pour Montréal ?

J’ai déjà exprimé sur ce blogue mon peu d’entrain pour un «sport» d’un autre âge. Pendant que la population se plaint de ne pouvoir remplir le réservoir de sa voiture, faute de pouvoir d’achat, des bolides extraterrestres engloutissent des tonnes de pétrole dans un combat assourdissant.

Je suis fier de dire à mes amis que 95% de mes déplacements à Montréal se font sans voiture. Pourquoi devrais-je sangloter pour le départ d’une compétition qui encense la vitesse alors que nos autoroutes sont limitées à 110 km ? Suis-je le seul à voir un décalage entre ce spectacle et notre réalité ?

Le Grand Prix du Canada est mort, Vive le Grand Prix électrique !

J’interpelais hier sur Twitter mes amis pour leur proposer un Grand Prix du Canada électrique. Avec l’approche de Noël, Benoit s’imaginait un circuit Hot Wheels. Manuel me présentait Tesla, une sorte de réconciliation entre le fantasme masculin de la vitesse et la culpabilité environnementale.

Mon ami Pierre reste plus circonspect devant cet avenir électrique que je propose. Je m’en étonne. Avec Hydro-Québec à sa tête, la province est une puissance électrique mondiale. Au niveau technologique, l’ÉTS roule au solaire et Polytechnique Montréal nous emmène dans les étoiles. Communauto passe à la voiture électrique en 2010, et des entreprises québécoises proposent des véhicules 100% sans essence. Nous avons le carburant, l’intelligence et l’opportunité, il ne nous manque plus que les c******s pour le faire !

Pendant ce temps-là

Pendant que nous sortons nos champions de terre et que nous pleurons notre gloire perdue, des pays, comme Israël, le Danemark, l’Espagne et le Japon, préparent l’avenir en développant des réseaux pour les voitures électriques. Shai Agassi a déjà créé l’AutOS, l’équivalent logiciel de Windows pour l’automobile électrique.

Montréal, une ville verte à la pointe de la technologie. Est-ce un rêve si démesuré que de croire Montréal capable de mettre en place un Grand Prix de la voiture électrique ? Ne serait-ce pas un beau positionnement touristique/économique pour cette grande métropole internationale ? Montréal, m’entends-tu ?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2gpkS4n6x6s[/youtube]
Hotwheels Grand Prix II

Un Québec bilingue à la Justin Trudeau

Christian Dufour était ce matin l’invité de RDI en direct pour présenter son livre “Les Québécois et l’anglais, le retour du mouton noir. Il est bien évidemment question de la place du français dans une société supposément bilingue. Alors que les querelles n’en finissent pas, une personne a trouvé la solution pour enfin marier les deux langues. Il s’agit de Justin Trudeau, personnage politique éminent et héréditaire.

Cet été, lors d’un Youtube Battle à la Taverne Normand, Marie-Jo nous a fait gagner une manche grâce à la dernière vidéo du collectif “Prenez garde aux chiens”. On y voyait David grimé en Justin Trudeau extra-terrestre.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mKyYqhMBJBk[/youtube]

À la rentrée, Jean-Philippe a rédigé un article où il reprenait le sketch de PGAC, accolé à la vidéo originale de Justin Trudeau. Je fus perplexe, car je n’arrivais pas à distinguer le vrai du faux. Je vous laisse seul juge.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Exlos3s9ETY[/youtube]

À la lueur de ces images, je me demande si Justin Trudeau n’a pas pris son conseiller en communication à Hollywood. Plus précisément, je suppute qu’il ait embauché le grand acteur/philosophe Jean Claude Van damme.

Scandale de l’amiante : le Canada persiste et signe

Qu’ont en commun le Canada, l’Inde, la Russie et le Kirghizstan ? Ils ont tous les quatre voté contre le classement de l’amiante dans la liste des substances dangereuses de la convention de Rotterdam.

Je me rappelle une soirée au Bootlegger à l’été 2007. J’avais engagé la discussion avec nos voisins de table, un couple qui venait de Thetford Mines. Elle travaillait comme assistante pour un député pro amiante. Il faut dire que c’est la principale industrie de la région.

Ma charmante voisine était toute fière d’indiquer que sa région était le premier exportateur au monde de chrysotile. C’est un nom poétique pour qualifier l’amiante, banni dans la plupart des pays développés et reconnu pour ses effets cancérigènes.

Le Canada est le 1er exportateur d’amiante, mais il est loin d’être le 1er consommateur. Cet excellent isolant est certainement meilleur quand il est utilisé dans des pays en voie de développement.

Il y a une énorme hypocrisie à utiliser le terme de chrysotile. Ça me rappelle étrangement les «dommages collatéraux» faits par l’armée américaine lors de la première guerre du Gole de 1991. Il y a une volonté claire de l’Institut du chrysotile de dédramatiser l’amiante. Pour preuve, il suffit de visiter Wikipédia et de comparer la définition de la chrysotile par rapport à celle de l’amiante. C’est flagrant de manipulation !

À lire ce récent article de La Tribune qui fait pression sur la Société canadienne du cancer (SCC), je me dis que l’amiante est bien soutenu au pays. J’aimerais que le Canada ait autant de courage à combattre l’amiante qu’il le fait pour les mine anti-personnelle. Qu’ils soient dans les champs du Vietnam ou dans les toits pakistanais, ils sont l’un comme l’autre un réel danger pour la population.

Élections : Ségolène Royal conseille John McCain

Pour qui s’intéresse à la politique, il y a toujours une élection sur laquelle bloguer. Aujourd’hui, ce sont les élections transatlantiques entre la France et les États-Unis qui m’ont interpellé. Plus particulièrement le parallèle entre Ségolène Roral et John McCain.

Du côté de la France

Le parti socialiste français vit l’un de ses plus durs combats des chefs pour savoir qui prendra la tête du second mouvement politique métropolitain. Il y a presque autant de candidats que de fromages en Auvergne. L’enjeu est important, puisque la présidentielle de 2012 est en ligne de mire.

Vaincue par Nicolas Sarkozy en 2007, Ségolène Royal compte sérieusement prendre sa revanche en s’accaparant le parti socialiste, actuellement dans les mains de son ex-mari (!).

Du côté des États-Unis

John MCCain n’est plus à présenter. Candidat républicain à l’élection présidentielle américaine face au démocrate Barack Obama, McCain se présente comme le maverick qui va sauver l’Amérique.

Comment une socialiste de France peut-elle conseiller un conservateur américain ?

Élections : Ségolène Royal conseille John McCainLe 15 septembre, Ségolène Royal surprend tout le monde en annonçant mettre sa candidature au Frigidaire. Le 25 septembre, c’est au tour de John McCain de créer l’événement en suspendant sa campagne électorale. Y a-t-il un téléphone rouge entre leurs deux cabinets ?

David Letterman Reacts to John McCain Suspending Campaign
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XjkCrfylq-E[/youtube]

Et du côté du Canada ?

En jetant un coup d’oeil aux sondages de Stéphane Dion, je me demande s’il ne prend pas  exemple sur la stratégie de Royal et McCain pour mettre en cave sa candidature aux élections fédérales ;)

Culture en péril au Canada: c’est beau un pays qui se comprend

Une image vaut souvent mille mots. Alors que dire de cette vidéo…

[youtube width="500" height="394"]http://www.youtube.com/watch?v=UrATQeLLKX0[/youtube]

L’éco déconduite de Montréal

Cet été à Montréal, deux sujets sont à l’honneur : le temps qui est trop chaud ou trop humide ; et le prix de l’essence qui augmente. Si nous ne pouvons rien pour le premier, nous avons par contre une responsabilité sur le second. Avez-vous déjà entendu parler d’éco conduite ?

Pour être honnête, la critique va être assez facile pour moi qui ne suis pas motorisé. Le seul engin à roue que je possède est un bicycle qui fonctionne à la force du mollet. Cependant, il m’arrive régulièrement de louer un véhicule pour mes visites outre montréalaises.

Plus pragmatique que l’année dernière, je conçois qu’il est parfois difficile de se passer d’une voiture. Par contre, rien ne nous empêche d’adopter une éco conduite. C’est quoi donc un éco conducteur? Il s’agit simplement de prendre son volant avec zénitude en ville comme sur les grand-routes.

La conduite mesurée, sans à-coup ni énervement permet d’économiser jusqu’à 40% d’essence. Avec un litre qui tourne autour de 1,5 $, vous pouvez aisément mesurer l’argent que vous allez mettre de côté. Car, écologie rime souvent avec économies !

nissan_eco_pedal_image004.jpg (Image JPEG, 650x388 pixels)Pour les plus feignants d’entre nous, le constructeur automobile Nissan a créé l’Eco Pedal (pas de mauvais jeux de mots, merci). Un logiciel qui calcule automatiquement la consommation et le besoin réel en énergie. Vous faut-il encore une excuse pour cesser d’appuyer frénétiquement sur le champignon ?

Le site bioethanolcarburant.com nous offre les 10 principes de base de l’éco conduite :

  1. Soulager la voiture du poids des objets inutiles.
  2. Contrôler la pression des pneus.
  3. Démonter immédiatement après emploi les porte-bagages, porte-skis ou porte vélos.
  4. Démarrer sans accélérer.
  5. Accélérer franchement à bas régime en enfonçant la pédale aux 3/4.
  6. Passer rapidement la vitesse supérieure.
  7. Toujours enclencher la vitesse la plus haute possible. Cela ménage les nerfs, le moteur et économise du carburant.
  8. Anticiper pour éviter les freinages inutiles.
  9. Ne jamais laisser tourner inutilement le moteur.
  10. 10. La patience et le sourire sont les armes de l’éco conducteur.

Selon les modèles et le nombre de kilomètres que vous parcourez, c’est de 1000 à 2000 $ par an que vous économiserez. Imaginez les écrans plats 50″ et les iPhone que vous pourrez vous acheter ;)

10 bonnes raisons de venir au Yulblog en vidéo

La vidéo du Yulblog du mois précédent a offert aux blogueurs le choix des questions futures. L’une d’entre elles, très simple, portait sur les motivations à venir au Yulblog. Mis à part que c’est certainement la plus ancienne rencontre de blogueurs au monde et que La Quincaillerie offre une bonne ambiance, pourquoi devrions-nous aller au Yulblog ?

Après une analyse pointue, voici les 10 bonnes raisons de venir au Yulblog :

  1. Socialiser / faire des amis
  2. Faire sa promotion / vendre ses livres ou concepts d’émission
  3. Remplacer la TV le premier mercredi du mois
  4. Échanger sur ses projets
  5. Boire de la bière
  6. Les beaux yeux d’Émile
  7. Votre meilleur ami vous oblige a y aller
  8. Discuter avec des personnes relativement sympa qu’on connait déjà
  9. Recruter des fidèles pour sa secte
  10. Pour répondre aux questions niaiseuses de la vidéo du Yulblog

Vidéo: 10 bonnes raisons de venir au Yulblog

Comme je ne pourrais aller au Yulblog de ce mois, le mercredi 4 juin, je salut les blogueurs avec cette vidéo, qui sera peut-être la dernière du genre.

Après 1,5 an de bons et loyaux services, il est temps pour moi de renouveler le genre de la vidéo du Yulblog, qui commence vraiment à se trainer. La première année fut une découverte de personnes incroyables, qui avant d’être blogueurs sont des individus attachants, drôles et souvent très fins.

Si j’ai toujours autant de plaisir à venir à la rencontre de nouveaux blogueurs, il faut reconnaître qu’ils sont de moins en moins nombreux au Yulblog. Peut-être que je passe à côté sans les voir, ou alors que je suis trop occupé avec ma gang de blogueurs habituels. En tout cas, force est de constater que j’ai du mal à me renouveler.

Je me donne donc le temps de la période estivale pour savoir si je continue ou non la vidéo du Yulblog en septembre. La réflexion est ouverte pour changer/innover le concept. À votre avis, que devrais-je faire de cette vidéo ?