Archive for the 'La Ville' Category

L’éco déconduite de Montréal

Cet été à Montréal, deux sujets sont à l’honneur : le temps qui est trop chaud ou trop humide ; et le prix de l’essence qui augmente. Si nous ne pouvons rien pour le premier, nous avons par contre une responsabilité sur le second. Avez-vous déjà entendu parler d’éco conduite ?

Le Québec s’effondre avec le Viaduc de la Concorde

Le 30 septembre 2006, le Québec est secoué par une catastrophe non naturelle. Le viaduc de la Concorde, qui enjambait l’autoroute Papineau à Laval, s’est effondré sur les véhicules qui circulaient en dessous. Cet accident, que le journal Le Devoir Viaduc de Millaucaractérisait dramatiquement de 11 septembre routier, fit 5 morts et 6 blessés.

Depuis plus d’un an, le viaduc de la Concorde fait parler de lui avec la création d’une commission d’enquête qui n’en finit plus. Le 15 octobre 2007, le rapport Johnson vient pourtant conclure que les responsables n’auraient finalement aucune responsabilité. Pour marquer les esprits, une unité d’élite est créée pour la construction et la gestion des infrastructures au Québec : les SWAT du béton (sic!).

L’exposition universelle de 1967 avait propulsé Montréal à l’avant-garde des métropoles internationales avec le lancement de grands travaux de construction (île St-Hélène, quartier international, métro, etc.). Le visage de la ville avait alors était totalement transformé.

Malheureusement, depuis 40 ans, les investissements nécessaires à la réfection de ces édifices n’ont pas été effectués. Avec le viaduc de la Concorde, le Québec ne fait finalement que payer le manque de vision de certains responsables politiques qui année après année repoussaient les dépenses de rénovations.

L’état des routes de la province, ainsi que les nids de dinosaures qui parsèment Montréal sont là pour rappeler que le béton et le bitume n’ont hélas pas une durée de vie illimitée.

Rare élément positif, l’achalandage des transports en commun a bondi de 2% suite à cet incident. C’est une bonne chose, même s’il faut avouer que les risques sont les mêmes, puisque les autobus ne prennent pas des ponts différents des voitures !

Dans les rues de Montréal : Vélo 1 – Auto 0

Mercredi, Montréal s’est réveillé avec un trou béant sur une de ses principales artères, à l’intersection des rues Sherbrooke et Berri. L’accusée est une canalisation datant du début du siècle dernier. Cet incident est à l’image de la métropole québécoise et du caractère déplorable de ses voies de communication.

L’état du pavé de la ville de Montréal mériterait un roman à lui tout seul. Pour le jour, intéressons-nous au sort des valeureux bipèdes à bicycle.

Avec les nombreux travaux qui déchirent la ville, et les festivals qui s’enchaînent, la circulation montréalaise devient quelque peu chaotique. À cette époque, l’utilisation d’un vélo devient ainsi forte intéressante.

Malheureusement, les conducteurs de chars ne sont pas tous prêts à partager le bitume. Habitués à la vitesse sur les autoroutes de la province, ils doivent ronger leur frein dans l’agglomération québécoise. Certains n’ont pas encore compris qu’il n’était pas nécessaire de faire la course avec les cyclistes, car à coup sûr ils arriveront au même point, à attendre avec eux au prochain feu rouge.

Amis automobilistes, vous avez beau piloter une belle voiture de sport ou une camionnette rouge de la ville de Montréal, rien ne vous autorise à jouer les autotamponneuses avec les deux roues qui vous entourent.

Si comme Bush vous niez la théorie de l’évolution, l’argument suivant ne vous interpellera certainement pas. D’après Charles Darwin, l’homme serait un descendant direct du signe. L’homo sapiens prit ses petites jambes pour peupler le monde. Pour aller plus vite, il inventa la bicyclette. Enfin, l’homme créa un engin à son image, bruyant, gourmand, sale et peu fiable : la voiture. À y regarder de plus prêt, il n’est pas certain que le chauffeur de véhicule motorisé soit l’évolution ultime de l’espèce humaine.

Fête d’artifice sur les nuits de Montréal

Hier soir, les rues de Montréal grondaient de mille tonnerres. Les fous du volant ont fait place à l’international des Feux Loto-Québec. Pendant plus d’un mois, les nuits de la métropole québécoise sont illuminées par 8 pays.

Pour sa 21e édition, le championnat des feux d’artifice a débuté avec l’un des spécialistes en la matière, 6 fois primé par un Jupiter, la société espagnole Pirotecnia Igual. Glenn Miller et Miles Davis étaient à l’honneur, tout juste 8 jours avant le festival international de jazz de Montréal.

La compétition montréalaise devrait voir défiler dans les airs les réalisations pyrotechniques de l’Angleterre, du Mexique, de Hong Kong, des États-Unis, du Canada, de la France et de l’Allemagne. Visible des quatre coins de la ville, le spectacle est bien évidemment gratuit pour l’ensemble des habitants et touristes de la région. Pour quelques dizaines de dollars, il est également possible d’admirer la représentation l’arrière-train posé confortablement sur un siège.

Le palmarès des années précédentes est visible sur la fiche Wikipédia de l’international des Feux Loto-Québec. Qui sera le médaillé d’or pour 2007 ? Une petite préférence pour le Mexique qui n’a encore jamais reçu de prix. ¡ Viva Mexico !

Mondial de la bière : Montréal baigne dans le houblon

La fin de semaine est là, l’été est aux portes de la ville et les températures commencent à grimper. Heureusement, le Mondial de la bière de Montréal arrive à temps pour rafraîchir les valeureux travailleurs de la Belle Province.

Véritable hymne au houblon, la fête de la bière montréalaise devrait attirer plus de 80.000 visiteurs pour cette 14e édition. Quatre bières ont été créées spécialement pour l’événement : India Dark Ale (7,5%) ; Ivrest aux framboises (5%) ; Freluquet (5,7%) ; Imperial Cream (9%).

Pendant ses cinq jours de festivités, la bière s’accompagne de mets délicats. Au menu, vous retrouverez des pâtés, saucisson, charcuterie, fromages et autres mangeailles pour accompagner votre boisson favorite.

La bière se disserte également autour de la Conférence MBeer 2007. Au Fairmont Reine Elizabeth, six experts en bière viennent débattre de l’histoire et de l’économie de la bière.

Avant de repartir, vous pourrez acheter le guide 2007 de la Route des Bières du Québec. Enfin, pour rentrer en toute tranquillité après une soirée bien arrosée, le service de chauffeurs désignés Point Zéro 8 est présent pendant tout l’événement.

Bonne dégustation !

Exposition Universelle 1967 de Montréal, joyeux anniversaire

Événement international, les expositions universelles ont été créées au milieu du 19e siècle, et représente depuis la vitrine industrielle et technologique des différentes nations.

En 1967, Montréal eut son exposition universelle sur le thème “Terre des Hommes”. En 6 mois, plus de 50 millions de personnes ont déferlé sur l’île Saint-Hélène et l’île Notre-Dame, sortie des eaux pour l’occasion.

Archive Canada présente en ligne l’exposition universelle virtuelle. Très années 60, cette rétrospective présente, en couleur et en chanson, les détails de cette manifestation, qui a marqué la ville de Montréal et ses Pavillion Etats-Unis habitants.

Parmi les vestiges de l’Expo67, nous pouvons encore voir le squelette du pavillon américain. Cette sorte de boule métallique en fil de fer, fait aujourd’hui partie du patrimoine montréalais.

Autre symbole vivant de l’exposition, Habitat 67 est un ensemble d’immeubles blottis sur le bord du Saint-Laurent, entre le pont de la Concorde et le pont Victoria. Construits à partir de modules en béton, ces appartements ont à l’époque hébergés les visiteurs de l’exposition.

Cette semaine, le 40e anniversaire de l’Expo67 est à l’honneur dans les médias québécois. Les journalistes ressortent les vieilles images en super 8, et la chanson de Stéphane Venne “Un, jour”, thème de la manifestation, est remise au gout du jour.

En 1997, à l’occasion du 30e anniversaire de l’Expo67, le groupe classico-surf-rock montréalais Les Baronics avait rendu honneur à cette chanson.

The Baronics-Un jour, Un jour (expo67).
Vidéoo envoyée par Baronics.

Pourquoi posséder une voiture à Montréal ?

En cette belle matinée de printemps, une question vient couper une banale conversation téléphonique : “Quoi, tu n’as pas de voiture ! Mais comment fais-tu ?”.

Il est légitime de se poser la question de l’achat d’un véhicule en venant habiter au Canada. C’est un vaste pays, large comme un continent. La densité de population au Canada est 28 fois inférieures à celle de la France, et 74 fois à celle du Royaume-Uni. Autant dire qu’il y a de la place en masse.

Il paraîtrait logique d’avoir une voiture pour se déplacer dans un pays aussi grand. Mais, Montréal ne représente pas une ville quelconque, perdue dans le Grand Nord. À l’image de Paris, Londres ou New York, Montréal est une métropole dynamique et bien structurée. Métro et bus quadrillent l’agglomération de long en large.

À l’intersection de Sherbrooke et Saint-Laurent, une station essence affiche fièrement le prix du carburant. À 1,10$ le litre, le précieux liquide a augmenté de 35% en moins de 6 mois. Sans avoir forcément l’âme écologique, il est extrêmement avantageux d’avoir une CAM dans la poche pour circuler dans Montréal.

Pris dans la tourmente quotidienne du travail, des rendez-vous… il est appréciable de pouvoir prendre quelques minutes pour écouter un podcast, lire un livre, ou tout simplement échanger et rire avec son partenaire de voyage.

À l’occasion, et pour les nostalgiques du quatre roues, il peut être utile de louer une voiture. Pour répondre à ces besoins ponctuels, des services comme Communauto permettent de bénéficier d’un véhicule en prêt à moindre prix.