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Ne pas regarder la Coupe du Monde de Rugby au Barouf à Montréal !

Regarder un match de Rugby à Montréal est une tâche plus qu’ardue. Avec un peu d’acharnement il est cependant possible de trouver quelques bars qui retransmettent notamment la Coupe du Monde de Rugby. Le Barouf est justement un de ces rares à ouvrir ses portes au ballon ovale.

Ceux qui suivent un peu l’actualité montréalaise s’étonneront de voir citer Le Barouf. Ce dernier est en effet parti en fumée tout juste 10 jours après la fête de la prise de la Bastille. Depuis plusieurs semaines, l’ambassade non officielle des Français de Montréal renaît pourtant de ses cendres en plein coeur du plateau, exactement dans le chalet du parc La Fontaine.

Si vous ne souhaitez pas regarder la Coupe du Monde de Rugby dans une ambiance festive avec une bonne bière et des amis, il est certain que vous ne devez pas aller au Barouf. Les deux vidéoprojecteurs et les deux grands écrans plats finiront de faire fuir les allergiques aux beuglantes rencontres sportives. Par contre, si vous êtes amateurs de sport, l’endroit peut s’avérer être intéressant.

Il y a bien évidemment d’autres places à Montréal pour suivre cette Coupe du Monde 2007. Le Massilia et le Parc des princes sont bien placés pour recevoir les adeptes du rugby. Mais, le manque d’espace fait hélas défaut à ces deux bars. À moins d’arriver la veille, vous risquez de vous retrouver sur le trottoir d’en face pour essayer d’apercevoir un bout de maillot de votre équipe.

Dans les lieux à éviter, vous avez le Champs et le Frappé, tout deux voisins sur Saint-Laurent. Ces pseudo bars sportifs ont l’outrecuidance de faire payer 10 à 20$ (selon négociation) pour avoir le droit de s’attabler devant une de leur télévision grand écran. Leur justification tient au fait que l’accès à la retransmission des matchs soit payant.

Pour répondre aux tenanciers avides de vous racketter, je vous conseille d’aller faire un tour sur le site de SETANTA, par lequel ces mêmes tavernes passent pour diffuser les différentes rencontres sportives. Pour moins de 10$ vous aurez les joueurs dans votre salon, mais sans l’ambiance du Barouf !

Enfin, si vous ne voulez pas regarder la Coupe du Monde de Rugby au Canada, soyez rassuré. L’ensemble des télévisions du pays est là pour supporter votre aversion pour ce sport. Vous pourrez naviguer de chaîne en chaîne sans jamais voir ou entendre une référence sur le rugby. Même les canaux “spécialisés” dans les épreuves sportives n’encombreront pas votre petit écran de ce qui n’est que la 3e compétition la plus regardée au monde, après la Coupe du Monde de soccer et les Jeux Olympiques !

Le journaliste anglais Mark Owen présente en français un excellent reportage de la télévision France24 sur la Coupe du Monde de Rugby 2007. Si le courant ne passe toujours pas avec le ballon ovale, vous pouvez demander de l’aide à Sébastien Chabal et son ami Poweo.

Polaris, l’ordinateur canadien qui n’a pas réussi à bluffer les pros du poker

Verra-t-on le poker aux Jeux Olympique de 2012 à Londres ? La capitale britannique est reconnue pour héberger les plus grandes sociétés de jeux d’Europe. Une législation laxiste et un un goût immodéré pour les jeux de hasard ont vu l’apparition de paris aussi fous que “Deviner qui sera le prochain amant de Paris Hilton ?”.

Pierre de Coubertin n’apprécierait pas forcément que le poker accède à ses jeux. Cependant, force est de constater que le jeu de cartes a acquis un succès indéniable auprès du grand public. Sans parler de la pléiade de sites pour jouer en ligne, des émissions télévisées mettent aujourd’hui les joueurs à l’honneur.

En juillet dernier, des chercheurs de l’université d’Alberta ont mis au défi des joueurs professionnels de poker. Réussiraient-ils à battre Polaris, le programme informatique préparé par les scientifiques canadiens ? Ce dernier avait étudiait les millions de combinaisons possibles.

Phil Laak et Ali Eslami, deux joueurs professionnels de poker, ont finalement réussi à venir à bout de la machine à la suite de 2000 donnes. L’ordinateur n’aura pas réussi à réitérer le prodige réalisé par Deep Blue face au champion d’échecs Gary Kasparov.

Le poker restera l’ultime défi encore non réussi par la machine. Les avancées en matière d’intelligence artificielles ne devraient pas laisser beaucoup de répit aux professionnels du bluff. En attendant, les membres de la Ligue de Tournois de Poker du Québec (LTPQ) peuvent se rassurer, l’ordinateur ne les dépouillera pas encore tous leurs jetons.

Bloguez en Direct du Championnat du Monde de Sports de Gravité

Pour la 6e année consécutive, le Top Challenge Bud Light aura encore une fois l’honneur de clore l’été montréalais, les 25 et 26 août prochains.

En plein cœur de la métropole et en collaboration avec la Ville de Montréal, l’édition 2007 du Top Challenge Bud Light offrira 2 jours de sensations fortes et d’émotions extrêmes.

Blogueurs, podcasteurs, photographes et journalistes

Grâce au concours d’Île Sans Fil, et à ses services d’accès gratuits à l’internet sans fil, les journalistes, photographes, blogueurs et podcasteurs pourront publier en direct du Mont-Royal les résultats des courses assurément « hautes en sensation » ! Toutes les personnes intéressées sont appelées à contribuer à la version en ligne de l’événement.

Le Top Challenge Bud Light est une manifestation qui attire et séduit des milliers de spectateurs depuis déjà 6 ans. Plus de 200 athlètes, représentant une quinzaine de pays, se donnent rendez-vous dans le but de défendre leurs titres et d’offrir un spectacle exceptionnel dans leurs disciplines respectives : speedboard, luge de rue,patin à roues alignées, Dirtsurfer et slalom.

Les vitesses de près de 90 km/h, ainsi que les dépassements et les chutes spectaculaires ont permis au Top Challenge Bud Light de devenir un des rendez-vous les plus convoités de la métropole.

Cerise sur le gâteau, la compétition de slalom by night sera de retour au bas de la montagne, pour la soirée de samedi. Vous découvrirez sur le blogue d’Île sans fil le portrait des athlètes, plus communément nommés ‘’Riderz’’. Préparez-vous à des sensations extrêmes !

Rogers fait sa Coupe au Masters Series de Tennis du Canada

Attention à ne pas confondre le championnat canadien de soccer et le tournoi de tennis. S’ils portent tous les deux le nom de Coupe Rogers, la taille de la balle et le nombre de joueurs sur le terrain est nettement différent. Les Masters Series de Tennis du Canada sont connues depuis 2004 sous le nom de leur principale commanditaire, l’opérateur de téléphonie mobile Rogers.

À l’image de son pays, la Coupe Rogers tient la parité entre Toronto et Montréal. Les deux grandes métropoles reçoivent en alternance les joueurs de tennis mondiaux masculins et féminins. Le tournoi se tient cette année du 4 au 12 août au Stade Uniprix québécois pour les hommes, et du 13 au 19 août pour les femmes Rexall Centre Ontarien.

Vendredi, un quart de final opposant l’Espagnol Rafael Nadal et le Canadien Frank Dancevic a failli offrir une belle surprise au pays, avec un premier jeu nettement maîtrisé par l’Ontarien originaire des Chutes du Niagara. Malgré un public entièrement acquis à la cause canadienne, Dancevic n’a pu s’opposer à la loi des nombres qui veut que le 2e au classement ATP l’emporte sur le 91e !

À moins d’une surprise en demi-finale, l’ultime rencontre de dimanche devrait voir s’affronter les 1er et 2e mondiaux sur la surface bleutée de l’aire de jeu de Montréal.

Si le site Internet de la Coupe Rogers respecte officiellement le bilinguisme du pays, force est de constater que les pages qui le constituent sont loin du compte. En naviguant entre les “The page cannot be found”, et sans nous demander notre permission, le site nous transfert allègrement de la section Française à celle en anglais. Sans être un SEO Master, il est regrettable de retrouver uniquement des mots anglais pour le référencement des pages en français.

L’intuitivité fait également défaut avec des informations comme le tableau des résultats ou l’horaire du tournoi qui sont disponibles uniquement au format PDF. Décidément, entre l’iPhone et l’Internet, Rorgers n’est pas très fort en technologies.

L’Amérique du sud et le soccer bousculent le Canada

Ce jour, l’Argentine vient de conclure la Coupe du Monde U-20 de Soccer en battant la République Tchèque par 3 à 0. Ces trois dernières semaines, cette compétition des joueurs de moins de 21 ans a présenté les jeunes prometteurs qui feront l’élite de demain.

Plus de 2,4 M de spectateurs ont assisté aux matchs répartis sur les 6 villes canadiennes. À elle seule, la ville de Montréal a reçu près de 50% des amateurs de ballon pour une moyenne de 40 000 personnes par rencontre.
Le Canada peut-être fier de ce beau résultat

L’événement aurait été parfait s’il n’avait été entaché en demi final par l’affrontement entre des joueurs de l’équipe du Chili et des policiers de la ville de Toronto. Peu habituées à gérer de telles compétitions, les forces de l’ordre se sont apparemment fait dépasser par les événements, tandis que certains footballeurs chiliens perdaient leur calme devant des partisans surexcités.

Le foot/soccer a sans nul doute fait de nouveaux émules au pays. Malheureusement, la chaîne de télévision publique Radio Canada ne fait pas encore partie de ceux-là. Comme le souligne Marc Cassivi dans son article, quand Radio Canada diffuse 3 rencontres de soccer, sa consoeur anglophone CBS en propose 43.

La seule méconnaissance de ce sport ne peut expliquer un tel désintérêt de la part de la chaîne montréalaise. Ce constat est d’autant plus navrant que le soccer envahit la planète, à l’image de l’immense succès du premier match de l’étoile anglaise David Beckham dans les rangs de l’équipe Galaxy. Ironiquement pour le pays à la feuille d’érable, c’est à un jouer vedette de hockey que le petit David est comparé en Californie… le Canadien Wayne Gretzky !

Dans les rues de Montréal : Vélo 1 – Auto 0

Mercredi, Montréal s’est réveillé avec un trou béant sur une de ses principales artères, à l’intersection des rues Sherbrooke et Berri. L’accusée est une canalisation datant du début du siècle dernier. Cet incident est à l’image de la métropole québécoise et du caractère déplorable de ses voies de communication.

L’état du pavé de la ville de Montréal mériterait un roman à lui tout seul. Pour le jour, intéressons-nous au sort des valeureux bipèdes à bicycle.

Avec les nombreux travaux qui déchirent la ville, et les festivals qui s’enchaînent, la circulation montréalaise devient quelque peu chaotique. À cette époque, l’utilisation d’un vélo devient ainsi forte intéressante.

Malheureusement, les conducteurs de chars ne sont pas tous prêts à partager le bitume. Habitués à la vitesse sur les autoroutes de la province, ils doivent ronger leur frein dans l’agglomération québécoise. Certains n’ont pas encore compris qu’il n’était pas nécessaire de faire la course avec les cyclistes, car à coup sûr ils arriveront au même point, à attendre avec eux au prochain feu rouge.

Amis automobilistes, vous avez beau piloter une belle voiture de sport ou une camionnette rouge de la ville de Montréal, rien ne vous autorise à jouer les autotamponneuses avec les deux roues qui vous entourent.

Si comme Bush vous niez la théorie de l’évolution, l’argument suivant ne vous interpellera certainement pas. D’après Charles Darwin, l’homme serait un descendant direct du signe. L’homo sapiens prit ses petites jambes pour peupler le monde. Pour aller plus vite, il inventa la bicyclette. Enfin, l’homme créa un engin à son image, bruyant, gourmand, sale et peu fiable : la voiture. À y regarder de plus prêt, il n’est pas certain que le chauffeur de véhicule motorisé soit l’évolution ultime de l’espèce humaine.

Les fous du volant de F1 à Montréal

Si vous aimez le bruit et les vapeurs d’essence, vous avez deux solutions. La première consiste à mettre la tête dans une machine à laver, verser un peu de gazole dans le compartiment de lessive, puis lancer un lavage extra fort. La seconde est moins risquée et engage uniquement la dépense de quelques dizaines de dollars pour acheter un billet pour le Grand Prix du Canada.

Comme pour l’Expo67, le Grand Prix du Canada fête son 40e anniversaire. Initialement à Bowmanville et à Saint-Jovile, il a pris pied sur l’île de Saint-Hélène à Montréal en 1978. La piste montréalaise fut inaugurée avec panache, grâce à la première place gagnée par l’enfant du pays Gilles Villeneuve. Depuis la mord du champion en 1982, le circuit porte son nom.

Vendredi après-midi, Montréal grondait de mille bourdons, comme si la ville fut envahie par l’ensemble des gangs de motards du Canada. Les voitures immatriculées aux États-Unis commençaient à envahir la Belle Province. Il y avait comme une odeur de poudre dans la cité.

Le site Internet du Grand Prix du Canada affiche fièrement le décompte final avant le lancement de la course de bolides, dimanche 10 juin 2007 à 13h00. Certains sont prêts à laisser enfants et animaux de compagnie pour s’embuer l’esprit de vapeur de ce précieux carburant.

À l’heure où le prix du baril de pétrole n’a jamais été aussi élevé et à l’heure de la prise de conscience générale du déclin de notre environnement naturel, il est paradoxal que notre société vienne encore à sacraliser ces Mad Max des temps anciens.

A quand une retransmission en direct de l’Eco-Marathon de Shell sur les chaînes de TV et de radio ?